Nous avons Ă©tĂ© trĂšs bien accueillis Ă notre arrivĂ©e, en avance, par une jeune femme Ă lâaccueil qui nous a mĂȘme proposĂ© un surclassement. Un geste trĂšs apprĂ©ciable qui annonçait un sĂ©jour prometteur de deux nuits.
Quelques petits dĂ©tails dans la chambre mĂ©riteraient toutefois plus dâattention (ampoules cassĂ©es non remplacĂ©es, interrupteurs collants), mais rien de vraiment problĂ©matique.
Le vĂ©ritable point nĂ©gatif est survenu le lendemain. En repassant Ă lâhĂŽtel dans la journĂ©e, jâai constatĂ© que mon doudou â un objet trĂšs personnel et sentimental â avait disparu aprĂšs que la chambre ait Ă©tĂ© faite. AprĂšs avoir fouillĂ© sans succĂšs, je suis allĂ©e Ă la recherche dâun membre du personnel. Une employĂ©e mâa alors expliquĂ©, avec le sourire, je cite : « le doudou Ă©tait moche et abĂźmĂ©, donc je lâai jetĂ© ». Jâai donc dĂ» aller le rĂ©cupĂ©rer moi-mĂȘme dans une poubelle, mĂ©langĂ© aux dĂ©chets des chambres.
Au-delĂ de la surprise de voir un objet personnel jetĂ© sans vĂ©rification, câest surtout le ton dĂ©sinvolte et lâabsence dâexcuses rĂ©elles (aussi bien sur le moment quâau moment du dĂ©part) qui mâont particuliĂšrement dĂ©rangĂ©e. Une erreur peut arriver, mais elle mĂ©rite Ă minima un vrai mot dâexcuse.
