Chaque pays a son histoire, ses valeurs et ses traditions. Lorsque l’on voyage à l’étranger, on essaye un tant soit peu de respecter les us des locaux pour éviter de les vexer et d’engendrer des situations embarrassantes. De fait, il est bon de s’intéresser aux règles sur le pourboire à laisser. Pour plus de fun pendant vos séjours, voici un petit guide en matière de pourboire à travers le monde.

Une obligation dans certains pays

Il serait péché que de ne pas laisser de pourboires au Canada ou aux Etats-Unis. Le montant du pourboire doit correspondre approximativement à 15 % de la facture. Si le service est de grande qualité, les Canadiens et les Américains s’attendent à recevoir beaucoup plus. On donne des pourboires aussi bien aux serveurs qu’aux coiffeuses, au personnel des aéroports et des hôtels ou aux chauffeurs de taxi. Si vous voyagez en groupe, les restaurants américains incluent le montant du pourboire dans la note. Les Mexicains attendent également une gratification des touristes. Ils appellent cela la « propina ». À Madagascar, la petite pièce de monnaie n’est pas obligatoire, mais la tradition veut que le touriste offre une petite récompense.

Pourboire : une récompense recommandée et courante

Si le pourboire n’est pas obligatoire dans certains pays comme en Égypte, en Russie ou en Inde, les commissions laissées généreusement par les touristes constituent un complément de salaire. En Inde, par exemple, pour obtenir de meilleurs services il faut payer le bakchich. Ce terme se traduit par un geste pécuniaire pour être considéré comme un VIP. En Russie, il est coutume de laisser de l’argent au serveur lors de la dégustation du thé.

Pourboire : un geste malvenu

Dans certains pays du monde, laissez quelques petites pièces de monnaie à un chauffeur de taxi ou à un serveur est un geste offensant. C’est le cas en Corée du Sud, au Japon, en Chine ou encore à Singapour. Les locaux n’acceptent pas ce genre de don, qu’ils trouvent déplacé. Les Australiens ne sont pas contre une petite pièce. Toutefois, ce geste n’est pas dans leur tradition. Ils rendent service par professionnalisme ou par hospitalité. Bien qu’ils considèrent cet acte comme généreux, ils ne s’y attendent pas.

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