Vacances en Bali

On a tous en tête des images de plages paradisiaques, de mers transparentes bordées de forêts tropicales... à tel point qu’on se demande si de tels endroits existent vraiment. Si vous les cherchez, Bali est l’endroit rêvé et vous réserve une multitude d’autres paysages à vous couper le souffle.

Bali est la destination parfaite pour conjuguer relaxation au bord de la plage, shopping d’artisanat traditionnel, ou excursions en montagne, plongée sous-marine et visites de temples anciens.

Alors n’hésitez plus, réservez dès maintenant votre vol pour Bali et évadez-vous dans les paysages de vos rêves !

Bali appartient à l’archipel indonésien qui compte quelque 13 600 îles et forme un arc de cercle entre la Malaisie et l’Australie.

Dans ce grand état musulman qu’est l’Indonésie, Bali tient une place à part en restant fidèle à l’hindouisme, ce qui est en grande partie dû à son histoire.

En effet, les civilisations de l’Inde commencèrent à se développer en Indonésie entre le IVº et le VIIº siècle, par l’implantation de marchands, de moines ou même de princes exilés. Les populations locales s’adaptèrent aux coutumes indiennes et finirent par adopter la même structure de castes, le sanskrit et l’hindouisme. Aux alentours de 1400, lorsqu’un prince de Java se convertit à l’Islam, Bali devient le refuge des élites hindouistes et le bastion de cette religion dans un archipel musulman.

Pour les Européens, l’accès à l’Indonésie est ouvert par Vasco de Gama en 1498 pour commercer le clou de girofle, la noix de muscade et le poivre. Dans son sillage, ce sont les Espagnols, les Anglais et les Hollandais qui empruntent cette route des épices. Ces derniers fonderont Jakarta et la Compagnie hollandaise des Indes orientales qui dominera le commerce des épices pendant plus d’un siècle.

Bali sera la plus combative et la dernière des îles à tomber sous la domination hollandaise en 1597. D’ailleurs, en 1906, le Rajah de Badung accompagné de ses sujets n’hésita pas à se sacrifier sous les mitrailleuses hollandaises en signe de rébellion. Les Hollandais ne s’en retireront pourtant qu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.